Le langage des oiseaux - Jouons avec les mots pour nettoyer nos vies

Le langage des oiseaux

Jouons avec les mots, pour nettoyer nos vies

Définissons déjà ce qu’est le langage des oiseaux.

 

C’est une forme d’étude (et surtout d’usage) du sens caché des mots. Le plus souvent, cela consiste à donner un nouveau sens (ou plusieurs) à des mots, des phrases, soit en faisant des jeux de mots, soit en jouant sur les sonorités, ou encore via la symbolique des lettres ou des termes choisis.

 

En fait, pour simplifier un peu, c’était le langage des alchimistes.

 

Et donc, dans ce cas, qu’est-ce qu’un alchimiste ?

 

Si l’on se réfère au dictionnaire Larousse, un alchimiste est un praticien de l’alchimie. Or, l’alchimie est un art consistant à purifier l’impur en imitant et en accélérant les opérations de la nature, afin de parfaire la matière. En littérature, il s’agit d’une transformation de la réalité en une fiction poétique, miraculeuse (exemple : l’alchimie du verbe).

 

Et voilà, le terme est lâché : le Verbe !

 

 

Avant de revenir dessus, je tiens à vous donner quelques exemples courants de l’alchimie, que la plupart des gens pratiquent, souvent sans le savoir, ainsi qu’à préciser que je ne rentrerai pas dans la mystique (quoique) ni la profondeur de l’art alchimique, que je laisse aux vrais connaisseurs en la Matière.

 

L’usage le plus courant, donc, de l’alchimie, la plupart d’entre nous le pratiquons : c’est la cuisine.

 

Je ne détaillerai pas ici ce point, sachez toutefois que, même en cuisine (et plus encore en matière de santé naturelle), le langage des oiseaux est bien présent.

 

 

 

Ce fameux langage des oiseaux est aussi utilisé et abusé (et carrément dévoyé) dans le monde de la politique. Là encore, ce n’est pas le sujet du jour, donc je me contenterai de dire que, lorsqu’on commence à comprendre le langage des oiseaux, on entend les discours politiciens d’une toute autre oreille…

 

 

Commençons donc à nous intéresser au Verbe !

 

En la matière, le dictionnaire n’est pas des plus limpide : « Catégorie grammaticale qui regroupe l'ensemble des formes composées d'une base lexicale et d'un certain nombre d'affixes pertinents variant en nombre, en personne, en temps, dont la fonction syntaxique est de structurer les termes de l'énoncé, et dont le rôle sémantique est de décrire les actions, les états, les modifications relatifs aux éléments auxquels réfèrent les noms sujets. » ; mais nous éclaire déjà en nous révélant quelques uns des principes qui nous intéressent.

 

 

 

On pourrait aller loin, métaphysiquement parlant, et continuer à sortir chaque définition de chaque terme, pour le comprendre toujours plus profondément. Je vous laisserai effectuer cet exercice, si vous le désirez. J’en reviens donc au verbe.

 

 

 

La phrase, sans doute la plus connue de celui-ci est sans doute celle-ci : « au commencement était le Verbe ». Là encore, je laisserai les plus enthousiastes et les plus courageux approfondir ce sujet, et me contenterai de vous donner une définition sans doute plus juste et compréhensible du verbe.

 

 

 

Comme nous venons de le voir dans le dictionnaire, les verbes permettent de décrire des actions, des modifications… bref des mouvements de différents éléments et sujets. Or, qu’est-ce qu’un mouvement et comment se produit-il ? Évitons les longs développements scientifiques à la portée du plus grand nombre pour en venir tout de suite à la conclusion la plus simple : le mouvement c’est de l’énergie. Or l’énergie est la base de tout : tout est énergie !

 


En conséquence, le verbe est énergie, et ainsi les mots également !

 

 

Le langage des oiseaux possède donc une dimension énergétique non négligeable, qu’il convient d’apprendre à manier avec soin pour nettoyer et améliorer nos vies.

 

 

 

C’est ainsi que j’en arrive à développer les deux principaux verbes : avoir et être...

 

 

L’Avoir et l’Être

passons les au Lavoir des Lettres

On appelle auxiliaires les verbes être et avoir qui se vident de leur sens et qui, associés au participe passé, servent à la conjugaison des temps composés.

 

Ces deux verbes particuliers, qui ne rentrent dans aucun des autres groupes, sont uniques et originaux à bien des égards : ce sont donc des auxiliaires.

 

 

 

Alors déjà, qu’est-ce qu’un auxiliaire ? D’après le dictionnaire : « qui aide par son concours direct ou indirect, sans être indispensable. »

 

Mais, si l’on peut se passer des avoirs, peut-on se passer des êtres ?!?

 

 

 

Donc, ils sont des aides.

 

 

 

Allons voir plus loin, notamment par le langage des oiseaux. On va jouer un peu avec les mots...

 

 

 

On cherche généralement à avoir des avoirs, pour se donner à voir, soit pour être vu. Les avoirs servent donc à se faire voir. Nous sommes dans le règne de l’apparence, des faux-semblants, du visuel et de l’extérieur.

 

Le verbe avoir est assez simple et logique dans sa conjugaison, toutefois, et n’apporte que peu de surprises.

 

 

 

Le verbe être est tout autre ! On l’utilise pour définir qui l’on est au fond, à l’intérieur, dans la réalité de notre présence. Et la présence n’est possible qu’au présent, seul et unique temps qui existe réellement…

 

De tous les verbes, être est peut-être celui qui est le plus étrange dans sa formulation, sa conception, sa conjugaison. Dans beaucoup de « temps », il a une conjugaison classique, sauf pour certaines formes : le présent, le futur, les subjonctifs présent et imparfait.

 

 

 

Intéressons-nous un instant au subjonctif.

 

Dans le dictionnaire, il s’agit d’un mode grammatical exprimant un fait pensé ou imaginé, par contraste avec l’indicatif, qui est censé rapporter les faits réels. Les temps du subjonctif sont donc de l’ordre de l’imaginaire. C’est d’autant plus juste que, au final, seul le présent existe : le passé n’existe plus, et le futur pas encore, donc aucun n’a aucune réalité.

 

 

 

Quelque part, même le présent est une illusion, car le temps même de le formuler et il est déjà de l’ordre du passé ! Être dans le présent ne s’exprime donc pas, faute de ne plus être : il se vit (car la vie se vit, ni plus ni moins), il EST !

 

 

Revenons encore un instant sur le subjonctif présent, soit le présent imaginaire (l’image dans l’air).

 

Au subjonctif présent, donc, on conjugue ainsi : que je sois, que tu sois, qu’il soit… mais qu’on soit quoi ? Simplement que l’on soit SOI !

 

Et, en psychologie ; le Soi signifie, dans l’acception courante, la personne, ou l’individu qui se désigne (et qui dessine des signes) lui-même.

 

En résumé, en imaginant la présence, être c’est qu’on soit Soi, exister par sa propre conception de qui l’on est !

 

 

Si l’être imaginé est donc assez logique et facile à expliquer, l’être au présent réel est bien plus délicat. D’autant qu’il n’y a que trois formes de l’indicatif présent qui sortent de la logique basique des conjugaisons : je suis, nous sommes, ils sont.

 

Pour faire simple, et selon moi, la forme du pronom personnel à la troisième personne du pluriel, exprime plutôt le bruit que font les autres à se faire remarquer… Bien entendu, c’est une compréhension très personnelle… ou pas seulement.

 

 

 

Je préfère m’attarder sur le pronom personnel de la première personne du singulier : JE.

 

Or le « je » c’est le me, le moi… et même carrément le moi-même (moi me me, et Moi Je m’Aime !), l’expression appuyée de qui l’on prétend être. En cela, JE signifie pour moi plus (davantage) l’être que le verbe être dans sa conjugaison. Et quoi de plus logique, puisque conjuguer et verbaliser, et qu’ainsi la présence n’est déjà plus…

 

Oui, je joue toujours avec les mots, mais la vie n’est qu’un jeu pour JE !

 

Et le je ne se trouvant qu’en Soi, on n’est qu’En Je (ange !?!).

 

 

 

Bref, dans sa conjugaison au Je, être se dit suis, qui est l’exacte homonyme du verbe suivre.

 

Or, dans sa définition, suivre c’est venir après, être derrière quelqu’un ou quelque chose, dans l’espace, le temps, ou un ensemble ordonné.

 

Ainsi, « je suis » c’est être derrière, donc jamais en soi, jamais en ce, jamais en Pré-En-Se (proche de l’intérieur de soi) !!!

 

Et celui qui suit essuie la suie… ;-p

 

 

Finissons cette partie avec « nous sommes ». Nous sommes c’est « nous être » la somme des je suis.
Nous sommes donc la somme des suiveurs de nous-même, or du
JE, seul est unique réalité, qui ne s’explore et ne se trouve qu’En Je !

 

 

 

Ajoutons peut-être encore une grosse problématique, cette citation de Descartes : « Je pense, donc je suis ».

 

Cette citation est l’un des fondement culturel sur lequel s’appuie une bonne part de notre société et des justifications qui en découlent.

 

 

 

Quatre orientations d’analyses possibles :

 

  • « Je pense, donc je suis », sous entendu que le fait d’être doué de pensée implique de suivre le mouvement, la norme, etc.

  • « Je pense, donc je suis », où être doué de pensée implique par conséquent d’être. C’est toujours une histoire de non-choix, dans tout ceci...

  • « Je panse, donc je suis », où ici on est sur le verbe indiquant l’acte d’appliquer un pansement, de soigner, impliquant d’être. Or Soigner c’est Soi Nier, donc se nier soi et ainsi se nier soi fait que l’on est ?!

  • « Je panse, donc je suis », toujours dans son acception de soigner impliquant de suivre. « Je me nie moi, par conséquent je suis le mouvement. »

 

 

 

Après, on peut aussi rapprocher la pensée de la fleur du même nom… d’autres idéations peuvent alors en découler.

 

 

Tout cela pour démontrer l’importance que peut revêtir le langage des oiseaux dans la démarche de pensée positive. Dans une même culture, une même langue, la manière dont sont perçus la plupart des mots par notre inconscient amènent à une analyse plus profonde de la façon dont notre esprit perçoit les choses que nous disons et entendons…

 

 

 

Ainsi, quand on commence à triturer les mots de la sorte, on peut, petit-à-petit, dissoudre les maux qui nous rongent et nous amènent vers de nombreux troubles (physiques, psychiques, émotionnels, énergétiques et spirituels).

 

 

 

« Je pense, donc je suis » aurait alors tout intérêt à devenir, dans notre langage courant, le simple « J’ai des idées » qui donne de la sorte « Je Avoir des Idées », impliquant le Je de l’être, l’avoir de la visibilité et les idées, créations propres de la pensée, englobant ainsi les notions mêmes d’avoir, d’être et de réflexion, de pensée, d’intelligence.

 

 

 

Bien entendu, il s’agit là d’une possibilité d’analyse ou d’usage du « verbe », passé par les filtres de ma perception, de ma culture et de mon éducation qui, bien que commun à nombre d’entre-nous, n’est propre qu’à moi-même sur certains aspects. Nous sommes tous uniques, ou le nombre des UNs fait la SOMME.

 

 

 

La pensée réfléchie, miroir intérieur de notre monde comme-un (commun), est peut-être la seule vraie représentation de notre complexité d’être Humain et qui, par son usage (us/habitudes, pratiques traditionnelles ; sage) régulier et volontaire, nous permet de sortir des schémas répétitifs d’auto-torture inconsciente, par le relais qu’on effectue ainsi entre la conscientisation et les besoins, complexes, désirs, processus, etc. développés en psychologie.

 

Alors, créons des ponts entre conscience et inconscience, pour arriver à notre Un-Conscience, ou cette conscience de notre unité unique du JE !

 

 

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